Ouganda flag l'Ambassade du Ouganda en Kinshasa

AdresseAv des Cocotiers, Plot no. 15
Place Wenge, Commune de la Gombe
B.P. 8804 Kinshasa – 1
Congo, La République Démocratique du
Téléphonelocal: 810.507.179
international: +243.810.507.179
Emailugambassy@yahoo.com

Commentaires au sujet de cette l'Ambassade

dady landu
Fri, 20 Sep 2013 15:46 EDT
demande de visa
bonjour!je m'appelle dady landu,je veux justement savoir comment faire pour obtenir le visa de l’Ouganda.
veuillez agréer,ma considération plus sincère.
Émilie
Sun, 16 Jun 2013 14:28 EDT
Demande de visa
Slt svp je n'ai vu mentionné nul part ou ils répondent un préoccupations des autres!la questions demeure!comment faire pour obtenir un visa de touriste pour l' Ouganda?
isaa abubakar
Sun, 9 Jun 2013 10:05 EDT
passeport
Je m appel issa abubakar je suis nee en ouganda et puis je quitter l ouganda a l'age de 9 ans je mon acte de naissance je ve fait comment pour avoir un passeport ougandais actuellement je reside au congo brazzaville aidez moi sil vous plait.voici mon address email issandiayemali@yahoo.fr
nicky
Tue, 15 Jan 2013 08:10 EST
bonjour
Comment je peux faire pour avoir un visa pour un week end, je voudrais visiter l'ouganda, mon adresse mail est kalambaienicky@yahoo.fr.
Ines
Wed, 9 Jan 2013 05:22 EST
kaneza
bonjour;
comment proceder a l'obtention du visa, combien de temp prendra t'il?
voici mon email: ineskaneza@yahoo.com
merci
ABOU KITSOLI Arnaud Miguel
Mon, 5 Nov 2012 08:22 EST
Mr.
Bonjour Mesdames / Messieurs,
Je voudrais avoir de plus amples informations concernant l'obtention du visa d'entré pour un expatrié sur le territoire Ougandais. Merci.
josué mwenze
Tue, 20 Sep 2011 09:40 EDT
demende d'info
bonjour,je voudrai savoir le monta précis pour' avoir le visa d'Ouganda,et j'ai trois enfant ,deux ont 5 ans et demi et l'autre a 2 ans,et je voudrai savoir comment avoir le visa parce que j'habite Lubumbashi,pour ne pas perdre mes passeports,Lubumbashi kinshasa c'est loin pour les démarches d'obtention de visa,moi et mes enfants peut-on recevoir le visa a combien?MERCI
CIKWANINE MARCELIN
Mon, 19 Sep 2011 05:53 EDT
copie de lettre qui est à la base d'une ménace qui pese sur mon existance
BILAN DE 50 ANS D’INDEPENDANCE DE LA R.D.C ET


PERSPECTIVES D’AVENIR :
DE LA FAILLITE DE L’ETAT CONGOLAIS AUX
PROBLEMES SOCIAUX INSOLUBLES

LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE
MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET COMMANDANT SUPREME DES FORCES ARMEES

Lettre personnelle de
CIKWANINE BAHUNDE Marcellin
 Major
 Spécialiste des relations internationales
 Défenseur des droits de l’homme




BUKAVU
30 JUIN 2011


Monsieur le Président,
L’honneur m’échoit de venir auprès de votre haute personnalité pour vous présenter l’objet repris en page ci-précédente, à ce jour où nous commémorons cinquante et une année depuis que notre cher Pays a accédé à l’indépendance. C’est aussi un grand honneur pour moi, à travers cette correspondance adressé au Commandant suprême des FARDC que vous êtes, de partager avec mes compagnons d’armes mes convictions ainsi que mes réflexions sur les problèmes qui font la honte d’une nation pour laquelle nous nous sommes tous engagés à défendre jusqu’au sacrifice suprême .

Dans un régime démocratique, personne ne peut se présenter comme un « guide » qui possède toutes les solutions à tous les problèmes. Les citoyens doivent avoir le courage d’étudier ces problèmes et de proposer les solutions qui leurs paraissent les meilleures. Il faut donc pouvoir expliquer aux autres, en conformité avec la loi, ce que l’on pense.

Monsieur le Président, contrairement aux certains usages hérités, soit de l’armée coloniale, soit de l’Armée du « guide suprême » Mobutu, et en conformité à la constitution de la République, spécialement en ses articles 17, 23, 27 et 83, et aux règlements régissant notre armée ; je vous fait parvenir mes réflexions, ci-dessous, afin d’espérer des réponses qui seront à la hauteur de nos problèmes liés à la puissance de l’Etat congolais. Cette dernière étant facteur du développement.

Je souhaite vous le dire d’emblée et en toute franchise et conscience : cinquante et une année d’indépendance de la RDC, c’est cinq décennies perdues. C’est cinq décennies gaspillées par nos politiciens. Ce qui manque aux congolais à cette date du 30juin 2011 ce sont les références (politiques) positives. De notre vivant tout ce que nous avons vu et vécu après la colonisation ce sont : le néo-colonialisme, les sécessions, la démagogie et les guerres successives.

La « première guerre africaine », si pas la « troisième guerre mondiale » aura été sur le territoire congolais. Les guerres ont été caractérisées par une cruauté impitoyable: massacres, viols, enlèvements, tortures, pillages, destructions et déplacement forcé des populations. Voilà tout ce qui constitu l’inventaire politique, le résultat politico - sécuritaire de ces 50 ans et plus, de l’indépendance de la RDC.

Toutefois, il faut souligner le nationalisme de notre premier premier ministre démocratiquement élu à qui on a livré la « chasse à l’homme ». Saluons aussi le courage, et surtout, l’amour de la nation que nous a témoigné Mzee KABILA, celui qui s’était mis en devoir de faire de la résistance pour ne pas se livrer pieds et poings liés au commerce international. Ces deux héros, auxquels je rends hommage, nous ont légués les références positives et les acquis que, malheureusement, nous n’avons pas pu conserver.

Je serai incomplet, à ce moment-ci, de ne pas pouvoir saluer votre courage à continuer avec le processus de paix, dès votre investiture à la présidence de la République en 2001, que Mzee avait déjà lancé avec le sommet de Victoria Falls II. Vos qualités diplomatiques nous ont conduits à l’unification du Pays et à l’organisation de premières élections générales, libres et démocratiques. Dans les années 2001 – 2006 vous aviez certainement réussi à conserver l’espoir suscité par notre père de la nation, le feu Mzée Désiré KABILA.

Cependant, Monsieur le Président, l’un des défaillances de l’Etat congolais, il faut le souligner sans fausse modestie, est que, jusqu’à présent la clé des problèmes économiques et sociaux est restée insaisissable alors que les espoirs étaient portés sur votre personnalité.
En effet, à son accession à l’indépendance le Congo était comparable à l’Afrique du Sud, à la Corée du Sud, à la Suède, à l’Inde et au Canada en matière de croissance économique. Ces derniers se sont véritablement développés à la manière de « grandes puissances ». La RDC, quant à lui, figure à la deuxième place de pays les plus pauvres du monde. Les choix de nos politiciens ont progressivement entraînés le pays à la dérive.

La période des années 60 – 65 a été marquée par la guerre civile très meurtrière qui a désorganisée la vie économique du pays. L’éclatement du pays en plusieurs pouvoirs sécessionniste a rendu peu fiable les données économiques du reste très contestables sur la période. Cependant, les années 1967 – 1973 ont été des années glorieuses marquées par des vastes programmes ambitieux d’industrialisation

Le retournement des incertitudes apparus à partir de 1974 avec la crise mondiale et la zaïrianisation qui marque la profondeur de la crise économique. Dès 1983 – 1990 le pays est confronté à l’impasse des politiques d’ajustement qui fait basculer la RDC dans l’hyper – infation. L’instabilité politico – sécuritaire croissante qui a dégénérée avec deux guerres successives, « guerre de libération » en 1996 et « guerre de rectification » en 1998, a fini par consacrer ce marasme. La chute de l’indicateur de développement atteint 80 % de 1990 - 2010 .

Dans ce contexte actuel, caractérisé par la croissance démographique négative ( le Congo avait + 14.000.000 d’habitants en 1960, il en a + 65.000.000 aujourd’hui), par le fléchissement de l’activité économique, le salaire réel et l’emploi continuent inexorablement leur tendance à la baisse tandis que le chômage progresse fortement (94 %) et le secteur informel prend de l’ampleur ; les effets sociaux induits sont proprement dramatiques.

Le vaste réseau de transport hérité de l’époque coloniale reste gravement détérioré malgré vos efforts pour réhabiliter quelques kms. Et cela avec des conséquences désastreuses pour le pays. Les services sociaux se sont dégradés. L’accès aux services essentiels de santé et d’éducation est mieux nantis. Quant aux services d’électricité, d’alimentation en eau potable et de télécommunication, ils sont peu répandus, irréguliers et de plus en plus inaccessibles aux pauvres.
Monsieur le Président, Mon Commandant, cinquante et une année après l’indépendance de la RDC, la pauvreté gagne de plus en plus du terrain et la clase politique est favorisée au détriment des autres groupes sociaux. En témoigne, les conditions de vie des militaires congolais. Pourtant, ils constituent une classe sociale indispensable pour la survie de la nation congolaise

Nous avons comme profession : Militaire. C’est une occupation exclusive à laquelle nous devrions tirer les moyens d’existence. Ce service que nous rendons à la nation congolaise devrait nous procurer un certain prestige social comme ça se fait partout à ailleurs dans le monde. L’exemple qui devrait interpeler la conscience de nos décideurs politiques est à deux pas de nous : Le Rwanda, l’Uganda et d’autres pays de la région qui n’ont même pas le un centième de nos richesses naturelles. Mzee KABILA constitu même une référence pour l’encadrement des militaires.

Les présupposés fondamentaux de la vision de Mzee, étaient la perfectibilité de la capacité et la restauration de la dignité de militaires. Autrement dit, le progrès, sous la conduite de Mzee, de notre armée produisait nécessairement une amélioration, à la fois individuelle et collective, de la capacité dissuasive, de l’amélioration de conditions de vie et de la moralité humaine des militaires congolais. En dehors de ces acquis et d’autres que malheureusement nous n’avons pas pu conserver, les militaires congolais ont progressivement été plongé dans un naufrage social.

Monsieur le Président, selon une enquête effectuée par certaines organisations humanitaires au Kivu: 90 % des ménages militaires vivent avec moins de 0,5 $ par jour et par personne. L’apport calorique moyen serait de 1.000 cal/jour/militaire alors que la norme minimale est de 2.500. Quelque 80 % des militaires ne mangent qu’un jour sur deux où, par luxe, un repas par jour. Un enfant de militaire sur trois meurt avant l’âge de 5 ans et 10 femmes meurent en couches pour 80 naissances vivantes. Plus de 50 % des militaires n’ont pas accès aux soins de santé primaires. Le taux de scolarisation des enfants des militaires serait de 10 % et près de 80 % des enfants de la rue de Bukavu et Goma sont des enfants des militaires. Près de 50 % des militaires ne savent pas lire et écrire. Seulement 5 % des militaires sont logés avec dignité alors que 70 % vit dans des bâches avec femmes et enfants.

Ceci prouve à suffisance que nous sommes victimes d’une injustice sociale alors que nous devrions bénéficier d’une discrimination positive pour l’intérêt de toute la nation. Loin de moi, ici, l’idée de sous estimer ou de me méfier de la misère généralisé du peuple congolais en général, pour qui, les indicateurs de la pauvreté atteignent actuellement 85 % à 90 %. Mais je parle de la discrimination positive car je reste convaincu que le militaires ont un statut particulier. Un statut qui limite largement leur liberté de rechercher, par d’autres manières, les moyens d’existence.

Si notre métier n’était pas incompatible avec certains emplois nous pouvions nous engager dans plusieurs carrières comme le font les députés, les ministres, les gouverneurs, les PDG et tous ceux qui ont fait de la politique leur profession qui, pourtant, sont mieux payés. Pour d’autres militaires qui n’auraient pas le profil nécessaire pour les emplois spécialisés ils se lanceraient eux aussi dans le « débrouillardisme » comme le font plus de 90 % des congolais. Les salaires des hommes politiques témoignent en plus, cette discrimination ou injustice sociale dont j’ai parlé ci-haut : les ministres et vices ministres, les députés, les sénateurs, les gouverneurs et les PDG des entreprises publiques sont payés entre 6.000 $ et 15.000 $ alors qu’un général de l’armée congolaise (FARDC) touche 75.000 FC soit 80 $ US pour le plus gradé.

Cette discrimination se remarque davantage au niveau des hommes de troupe. Un militaire touche difficilement 48.000 FC le mois, soit 51 $ US. Il a en outre + 2 kg de farine de maïs; 1 kg d’haricot, 100 g de sel, un savon et 20 cl d’huile pour chaque mois. Moi, officier supérieur de FARDC je reçois comme ration mensuelle, 4 gobelets de farine de maïs et 3 gobelets d’haricot. Même un rat ne peut pas vivre avec cette quantité de nourriture pendant une semaine alors qu’on me la donne, moi père de quatre enfants, pour trente jours ; c’est une véritable humiliation à la dignité humaine.

Si l’on tient compte du coût de vie de congolais, ce salaire de 51 $ qu’on donne difficilement à un militaire congolais répond péniblement aux besoins alimentaires de 7 jours pour une simple famille de trois personnes (Papa, Maman et un enfant). A partir du 8èmejours l’enfer commence, non seulement pour les militaires mais aussi et surtout pour la population car c’est bien elle qui en paye une lourde peine avec, des vols qui débordent, parfois, en assassinats, des tracasseries, des extorsions, des arrestations arbitraires, des pillages et enfin des viols car un militaire qui est clochardisé n’est plus digne d’être aimé par une femme pour ainsi satisfaire ses besoins sexuels. Ici au Kivu, plusieurs militaires, surtout les blessés de guerre, passent porte par porte pour quémander les miettes de la nourriture. Cette situation a fait perdre à notre armée toute sorte de prestige tant au niveau intérieur qu’au niveau extérieur.

Monsieur le Président, ce n’est pas gratuitement que notre armée nationale et souvent accusée de commettre les violations des droits humains. « Eléments des FARDC incontrôlés » est devenu un slogan pour toute personne qui écoute les Radio ici au KIVU. Est ce que tous ces militaires qui violent les droits de la population ne sont pas contrôlés ? Je prend la ferme responsabilité de vous confirmer , Monsieur le Président, que tous les militaires, ici, sont contrôlés, ils sont identifiés non seulement à leurs unités mais aussi à leur chefs respectifs. Mais le problème ne se trouve pas à ce niveau.

Le problème est que les militaires sont abandonnés à leur triste sort. Par conséquent, ils cherchent leurs moyens de survie sur les dos de la population. Cette dernière en paye ainsi le pot cassé d’où les viols suivis d’assassinats, les pillages massifs, les extorsions, les tracasseries et arrestations arbitraires, les destructions et le déplacement forcé de la population. Si aujourd’hui 50 % des viols sont attribués, à tort ou à raison, à nos « militaires indisciplinés » il est aussi évident de souligner que la discipline militaire ne vaut que ce que valent les moyens utilisés pour l’obtenir.

D’ailleurs j’ai toujours considéré que l’armée congolaise est l’armée la plus disciplinée au monde en raison de sa qualité de service par rapport à ses conditions de travail. Si on mettait les armées des Etats-Unis d’Amérique, de la Chine, de la France ou du Ghana dans les conditions de travail qui sont les notre, elles seraient les armées les plus sanguinaires qu’on ait jamais vu. On donne à un militaire, père de famille, 51 $ comme salaire sans lui garantir un logement décent, l’accès à l’eau et à l’électricité, les moyens de transport et de communication, l’accès aux soins médicaux et à la scolarisation de ses enfants … ; et on attend de lui, en retour, le respect ou la protection des droits humains, la défense et la sécurité du pays. N’est-ce pas là une manière d’exposer, non seulement le pays, mais aussi et surtout la population à une infernale vulnérabilité ?

En plus de ça et pendant que les militaires congolais sont clochardisés à outrance, certains officiers subalternes, supérieurs et généraux deviennent de plus en plus riches. Ils forment une classe des « privilégiés » et s’enrichissent derrière les dos des militaires sans être inquiété. Ils sont les « protégés » de notre armée et ils ne peuvent tolérer, pendant qu’une seule seconde, la voix d’un soldat qui revendique son droit de manger ou le respect de sa dignité. Je suis conscient que cette dénonciation – revendication de ma part, va attirer vers moi tous les foudres de ces fossoyeur de l’Armée congolaise.

Monsieur le Président, les fossoyeurs de notre république sont nombreux. Il ya beaucoup de militaires, de politiciens et d’hommes d’affaires au Congo et dans d’autres pays qui gagnent énormément d’argent par l’instabilité politico – sécuritaire du Congo. Plus notre armée est impuissante et désorganisée, puis le pays est instable, plus ils peuvent rafler les richesses du pays et plus les populations sont asservies et terrorisées. En me battant contre cela, je me fais de puissants ennemis, car j’entrave leurs activités commerciales. Le combat, en faveur de notre armée et les populations congolaises, est une question de vie ou de mort ici à l’Est. Et je vous prie ainsi de m’apporter une assistance à cette détermination altruiste car, il est certain que la promotion des droits humains ne demande aucun statut ni aucune qualification particulière.

Par conséquent, Monsieur le Président, j’ai personnellement constaté que des prises de consciences angoissées se multiplient, entretenue par l’idée que l’Etat est dorénavant impuissant de faire face au déclin économique et au naufrage social. Il en résulte ainsi, une perte progressive du prestige et de l’autorité de l’Etat, surtout à l’Est, qu’on a cessé de considérer comme une source de progrès. Celle-ci constitue, en effet une bombe à retardement qu’on doit urgemment désamorcer car l’his
Cikwanine MARCELIN
Thu, 15 Sep 2011 10:53 EDT
SOS et demande de Refuge en OUGANDA
MEMORANDUM ADRESSE AUX EXCELLENCES MESSIEURS LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ,LE REPRESENTANT DU SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS UNIES AU CONGO , ET LE HAUT -COMMISSAIRE DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L'HOMME

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OBJET :Appel à secourir d'urgence des personnes en difficulté

Excellences Messieurs,

J'ai l'insigne honneur de me voir dans l'obligation de porter à vos hautes personnalités les faits ci-dessous afin d'espérer une assistance urgente de la communauté internationale et du président de la République,en tant que garant des droits de l'homme ,de la constitution,de l'intégrité du territoire et de la Souveraineté Nationale ; face à l'oppression du gouvernement congolais.
Alors que tous les espoirs de sécurité étaient permis après l'"intégration accéléré" des groupes armés du Kivu dans les FARDC et le début des opérations contre les éléments FDLR dans lesquelles j'étais personnellement engagé en tant qu'officier supérieur des FARDC, certains militaires des FARDC ont transformés ces opérations en désastre humanitaire en commettant des agressions effroyables contre les populations, dont la dénonciation de ma part me vaut une menace bien réelle qui pèse sur mon existence physique.
En effet, du 27 au 29 octobre 2009, 13 paysans, dont, 3 femmes et un enfant, ont été délibérément massacrés par des militaires opérant nominalement sous le nom des FARDC, dans les villages de NGANDU, BUTEZI, KAKANGA et KASONGO. Pendant ce trois jours, alors que les villages d'ITABI, KIGALAMA et NGANDO étaient déjà libérés par nos forces, 27 femmes y ont été violées. Les conditions dans lesquelles ces viols étaient en général perpétrés visaient, outre l'effet de terreur, à avilir les victimes. La population de cette partie du territoire de Mwenga aurait été accusée faussement de connivence avec les FDLR. Au cours du mois de novembre 2009 les villages de ZOMBE, KIKINDI, KITAMBA, KALUNGU et BUGUMBU avait été attaqués par les unités des FARDC se déguisant en éléments FDLR. Pendant ces attaques deux militaires des FARDC appartenant à la 322ème Brigade avaient même été appréhendés et exécutés par les paysans à coup des machettes. Le bilan de ces attaques, que j'ai qualifié de terrorisme d'Etat, a été catastrophique: 7 paysans ont été exécutés à bout portant, plusieurs cas des viols ont été signalés dont une fille de 17 ans qui était violée par cinq hommes parmi lesquels elle aurait reconnu deux visages. Les champs de paisibles citoyens ont été ravagés, les maisons et boutiques systématiquement pillés et les étangs des poissons se sont vu vider de leurs eaux.
En date du 07 septembre 2009, certains militaires de la 15ème brigade, après avoir se déguiser, ont tendu une embuscade à une camionnette 4 x 4 tuant ainsi trois personnes au niveau de LUKITU.Dans ce véhicule, il y avait un policier qui avait reçu à tuer aussi un des agresseurs qu'on a identifié comme militaire des FARDC appartenant à la brigade précitée. Au cours de ce même mois les villages de KIFUKO, NTUKUMBI et MIGAMBA avaient été attaqués par "nos militaires" utilisant les mêmes méthodes: celles de se déguiser en rebelles hutus pour terroriser les populations afin d'accroître la confusion par manipulation des causes de la guerre et instrumentalisation de la "question FDLR".Les attaques contre les populations devenaient de plus en plus insupportables dans cette zone ou opère une dizaine de brigades des FARDC. Ces cas précités ne sont pas exhaustifs. Nos militaires ne faisaient aucun effort pour distinguer les cibles de l'ennemi des populations civiles lors des attaques, par exemple, contre NGANDU, NYAMBEMB, KASILEMBO... La volonté de terroriser les paysans était bien visible dans le comportement de certaines unités des FARDC. Dans certains cas ou il ne s'agissait pas des attaques plus vastes, des groupes plus restreint de nos militaires et des soldats pris individuellement ont habituellement violés, tués, pillés et extorqués les biens aux civils sous le regard devenu indifférent de toutes autorités militaires.
Excellences Messieurs, ayant constaté tous ces violations des droits humains et lorsque j'ai compris que le complot était grand et qu'il avait des ramifications au plus haut niveau, j'ai enfin, décidé de briser le silence pour ne pas cautionner ces barbaries, qu'une certaine opinion met à l'actif des unités ex -CNDP, ex PARECO et autres militaires des FARDC. C'est ainsi qu'en date du 28 décembre 2009 j'ai écrit une note d'information au Chef de l'Etat Major Général des FARDC pour lui tenir informer du désordre qui règne en maître au sein des nos unités des FARDC.

N'ayant pas constaté le changement sur le terrain je me suis enfin adressé à vous,Monsieur le Président de la République qui est et Commandant Suprême des FARDC. Il n'a été question dans mes deux lettres, dont les copies sont joint à cette lettre, que de dénoncer ces violations graves des droits humains; d'informer les autorités de Kinshasa sur les désordres qui s'observent au sein des unités de la 10ème et 8ème Régions Militaires et qui plongent froidement les communautés ethniques du Kivu dans une "école de la haine" accompagnée d'un sentiment d' affirmation de la supériorité ethnique et idéologique ;de réclamer l'amélioration de conditions de vie des militaires congolais comme préalable à sécurité des civils; et enfin de proposer les solutions qui me paraissent les meilleurs face à nos problèmes sécuritaires.

Excellences Messieurs, la misère quasi généralisée des personnels des FARDC, de la Police et des Services de Sécurité ainsi que l'Impuissance des FRDC sont à la base de la souffrance de la population de l'Est de la RDC. C'est ainsi que j'en appelle à la conscience de la Communauté Internationale pour oeuvrer en faveur de la Paix à l'Est de la R.D.C. Cette paix exige au préalable la reforme urgente des forces armées pour procurer la R.D.C d'une armée républicaine, disciplinée, dissuasive et qui respecte les droits humains. C'est moins spectaculaire, c'est moins coûteux que le un million de dollars (1.000.000 $) que les casques bleus dépensent chaque jour en R.D.C ou le un milliard de dollars (1.000.000.000 $ US) du Budget annuel de la MONUSCO. C'est aussi beaucoup moins coûteux que des milliards de dollars que les humanitaires dépensent au Congo pour réparer les dégâts causés par les hommes en armes.

Imaginez-vous, Excellences Messieurs, ce que vous auriez pu faire si vous aviez seulement disposé de quelques images de ces paysans qui ont été massacrés par ceux qui prétendent leur assurer la sécurité, de ces filles et mamans que l'on a systématiquement violé,de ces familles qui ont abandonnées leurs villages par crainte des barbaries des FDLR et de certains militaires des FARDC. Ce qui m'étonne c'est la nature exacte de ce qui filtre à la communauté internationale. En termes d'émotion, d'indignation, de détail des atrocités et de comptabilité des morts; c'est beaucoup. Mais, en termes de réflexion et d'action concrète pour attaquer les causes de la souffrance du peuple congolais, c'est peu ou zéro. Il serait mieux de renoncer à la devise de "Tuez-vous, nous ferons le reste".

Partout ailleurs, en Europe, en Asie et depuis peu en Afrique,excepté au Congo, l'action humanitaire est devenue la forme diplomatique de la mystification. De l'expression admirable de la charité, elle est devenue un alibi indiscutable de l'injustice. Sous cette forme, l'humanitaire suppose un passage en force de la charité vers la justice. Le droit humanitaire, fait donc appel à la déviation perverse de la souveraineté des Etats, cette déviation étant "le droit des chefs à disposer de leurs peuples", et oppose au droit totalitaire des peuples les droits individuels de l'homme. Et parmi ceux-ci, en tout premier lieu, celui d'être protégé par la Communauté Internationale contre l'arbitraire de son propre gouvernement. Si la justice sans la charité est une illusion, la charité au peuple congolais sans la justice au profit des personnes,comme moi, qui défendent les droits de ce peuple, est une imposture.

Ma foi dans les droits de l'homme et mon attachement à des valeurs universelles de la paix et de la justice me valent, ,jusqu'à ce moment, des menaces de mort, des intimidations, des harcèlements, d'emprisonnement en répétition. Ma famille est persécutée et déstabilisée à outrance sous les yeux indifférents de toutes les autorités militaires, civiles et judiciaires. D'ailleurs, la confiance faite aux juges et autres auxiliaires de la justice pour protéger les victimes, les témoins et les défenseur des droits humains tient à leur indépendance de sorte que, tout en étant intégré à l'appareil de l'Etat, ils peuvent prendre leurs distances et examiner un cas qui leur est soumis et qui mettrait aux prises l'Etat avec un particulier. Or la justice militaire au Congo est un instrument du commandement militaire, elle est sous l'autorité directe de la hiérarchie qui veut me mettre "hors d'état de nuire". Elle n'est même pas à l'abri de l'influence de ceux qui veulent ma disparition physique.

En une année j'ai changé de résidence douze fois pour fuir les attaques en répétition des hommes en uniformes et "non autrement identifiés". La dernière attaque date de ce mercredi 7 septembre 2011 vers 20 h 30 par des hommes armés d'expression Kinyarwanda. Ne m'ayant pas trouvé dans la maison, ils ont dit à ma femme "ton mari ne nous échappera pas, il va nous trouver sur tous ces chemins. Nous avons le pouvoir sur lui". Cette visite a été précédée d'une tentative de Kidnappage de ma femme en date du 05 septembre 2011 vers 17 h 45'; d'une attaque de ma résidence par plusieurs hommes lourdement armés pendant la nuit du jeudi 1er septembre 2011 au cours de laquelle j'ai eu la vie sauve grâce à l'intervention de plusieurs unités de la Police nationale après 3 heurs des tirs nourris en direction de ma résidence ; et de plusieurs autres menaces de mort.

A ce moment ou je m'adresse à vous, j'ai cessé d'apparaître en public car l'ordre est venu de Kinshasa afin de m'arrêter et de m'escorter vers la capitale. On m'accuse d'avoir "porté atteinte à l'honneur des FARDC" par les lettres que j'ai adressé au Commandant Suprême des FARDC que vous étés et au Chef d'Etat Major Général. Moi, qui ai informé les autorités de Kinshasa des cas des violations en répétition des droits humains, j'ai été rétrogradé et je suis, à présent, traqué tandis que ceux qui ont agressés effroyablement les populations ont été promis et sont protégés par le gouvernement Congolais. N'est ce pas que c'est le gouvernement Congolais qui porte atteinte à l'honneur des FARDC par l'impunité, comme si la guerre n'avait pas ses règles régulatrices!

Je suis ainsi dans l'étau de mes "détracteurs" qui considèrent mon existence physique comme un danger réel à leur considération, et le gouvernement congolais pour qui je suis devenu un"gêneur à mettre hors d'état de nuire" sous peine de discréditer les FARDC et les opérations militaires de l'Est de la RDC. Ayant arrivé au bout de mes efforts personnels pour m'assurer la sécurité et protéger ma famille; fuir, s’exiler ou résister à l'oppression sont les possibilités qui s'offrent à moi pour ma survie. C'est ainsi que je lance un cris de S.O.S à vos hautes personnalités, Excellences Messieurs; aux différentes organisations locales, nationales et internationales de défense des droits humains, aux institutions et Agences des Nations Unies, aux différentes personnalités, aux différents pays et partis politiques qui me lisent en copie de venir me secourir face à la dictature de l'arbitraire.

En définitif, et pour vous paraphraser, Monsieur le Haut-commissaire des Nations - Unies aux Droits de l'Homme, la Communauté Internationale doit faire tout ce qui est à son pouvoir pour soutenir ceux qui défendent les droits de l'homme; elle doit se manifester pour défendre leurs droits comme eux le font pour les droits des autres. Ma famille est persécutée, je risque à nouveau d'être emprisonné et / ou tué par, d'une part, ceux qui gagnent énormément d'argent par l'instabilité sécuritaire à l'Est de la RDC et d'autre part, ceux qui se servent des causes de la guerre pour atteindre leurs objectifs politiques. Je suis menacé, intimidé, harcelé et traqué par ce que je n'ai pas laissé,sans lever le doigt, piller, violer et assassiner mes compatriotes. Il est donc justiciable que la Communauté Internationale puisse prendre des mesures de sécurité afin de protéger le défenseur des droits de l'homme que je suis (la copie de mon macaron de Défenseur des Droits de l'Homme est en annexe) des exactions commises par le gouvernement congolais et les particuliers,car"la défense de Droits Humains n'exige aucune qualification ni statut particulier .Seuls l'engagement et le courage comptent"dit-on

Tout en espérant une issue heureuse à ma requête, je vous prie d'agréer, Excellence Messieurs, l'expression de ma profonde gratitude.

Fait à Bukavu, le 08 septembre 2011


CIKWANINE BAHUNDE Marcelin
Défenseur attitré des Droits de l'Homme
Major




CC :

- Monsieur le Secrétaire Général de Nations Unies, à New - York
- Monsieur le Président de la Commission de l'Union Africaine, à Addis-Abeba
- Messieurs les Présidents de l'Assemblée Nationale et du Sénat, à Kinshasa
- CENCO, à Kinshasa
- Monsieur le Premier Ministre de la R.D.C, à Kinshasa
- Honorables Députés Nationaux et Provinciaux de la Province du Sud Kivu
- Ambassadeurs et Représentants Diplomatiques des Pays Membres de l'Union
Européenne en R.D.C, à Kinshasa
- Ambassadeurs et Représentants Diplomatiques des Etats - Unis d'Amérique, de l'Afrique du Sud, du Canada, de la CHine, de la Tanzanie, du Burundi, de l'Ouganda,
du Kenya et de l 'Angola en R.D.C
(Tous à Kinshasa)
- La MONUSCO / Sud Kivu
- Avocats sans Frontiers
- Human Rights Watch
- Amnesty International
- International Crisis Group
- Toutes les autres Organisations Internationales de Défense des Droits de l'Homme
- Toutes les Organisations Locales de Défenses des Droits de l'Homme / Sud-Kivu
- l'EUSEC
- Madame la Présidente du Bureau de la Coordination de la Société CIvile du Sud-Kivu, à Bukavu
- L'UDPS/Présidence Nationale
- UNC/ Présidence Nationale
- PPRD / Secrétairat National
- L'UNFPA
- L'UNDSS, à Bukavu
- Protection Internationale
- Monsieur le Coordonnateur du Bureau Conjoint des Droits de l'Homme de la
MONUSCO/Bukavu
- V.S.V/Kinshasa
- Commission Diocésain Justice et Paix / Bukavu
- Gouvernement Provincial du Sud-Kivu
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